13 janvier 2008
Le coeur y est.
Pauvre petit bibelot. Recroquevillé, battant de l'aile, emprisonné par mes côtes. Il rêve comme tout prisonnier de s'évader. Il rêve de s'évader sur mes lèvres qui n'arrivent à articuler les sentiments qu'il contient. Ils sont tellements forts, tellement ambigus et tellement muets que si je n'en rêvais je ne le saurais pas. Pauvre petite chose. Balayé, tordu dans tout les sens, il frappe contre mon torse. Si fort. Si vite. A la cadence des sentiments qui l'abritent.
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